BMW K1600GT (Jacqueline)

Un bolide…de velours !

Elle était attendue…Et nous l’avons attendue huit longs mois notre joli bébé ! Mais si la gestation BM est longue, cela vaut la peine !

BMW n’avait pas prévu un tel succès, pensant que sa sœur GTL serait plus courtisée…Erreur ! Résultat ? Les chaînes de montage sont à la bourre.

Elle est magnifique ! Blanc-grisé et noir, une esthétique digne des grands couturiers avec ses valises bien dessinées en forme  de flèches bicolores, son top case très volumineux (49L)et confortable à souhait pour le dos de la passagère (ouverture automatique et vérin), ses deux pots avec six sorties et son feu arrière soulignant le top case…De dos…Elle est terrible !

Son profil est à l’avenant côté cardan ou sans, elle a une ligne superbe…Un guidon et des rétroviseurs  bien placés pour le confort du pilote sans l’aspect  motard des plages californiennes de sa soeurette, ses six cylindres bien alignés attirent les amateurs de belle mécanique sans trop se dévoiler…Eh, pudique la jeune fille ! Un réservoir de belle taille (24L) promet des kilomètres à n’en plus finir…Sans pause pipi.  Sa jupe courte laisse entrevoir  juste ce qu’il faut des belles finitions mécaniques.

Côté boutons et accessoires embarqués…Elle a tout : Radio, prise usb pour recharger téléphone, appareils photos…Vous chevaucherez sur sa selle large et confortable, les fesses bien chauffées l’hiver (idem pour les poignées, bien au chaud les mimines par grand froid)…Le GPS escamotable…La bulle électrique et tout, et tout, quoi…La TO-TA-LE !

Devant, elle ressemble à un squale avec son phare directionnel, ses clignotants bordant le carénage, Roahhh, elle semble vouloir avaler la route !

Le poids élevé (318kg) est si bien réparti qu’elle semble… presque légère… légère…

A la monte, ni basse, ni haute, ses positions de confort à la carte…Elle est agréable en toutes circonstances…Et puis, le contact mis…La bête feule avec un plaisir sans pareil…Ah, ce joli bruit de moteur les amis, un avion !

Un avion, oui si on la pousse (et elle ne demande que cela), mais un vélo à piloter, dans les courbes bien fermées de notre région, c’est du nanan…

BMW fait fort…Mais là c’est plus fort que fort… Une Critique ? Bah…Son prix élevé avec options, il varie tout de même entre 22 et 24 000€…Mais quand on aime on ne compte pas, non ?!

Le panégyrique n’en finirait plus, alors…Un conseil, foncez chez BM pour l’essayer, vous allez fondre de plaisir, foi…De passagère!

 

Honda ST1100 PanEuropean (Antoine)

Débutant s’abstenir, le poids conséquent de l’engin ( 330 kg en charge ) impose une certaine expérience. Les manœuvres à l’arrêt et à basse vitesse sont laborieuses, il faut toujours bien réfléchir avant de se garer sous peine d’appelerà l’aide pour repartir, évitez aussi les demi-tours sur les petites routes mal carrossées.

Le paragraphe précédent pourrait à lui seul vous décourager d’acheter une PAN, se serait une erreur, en effet toutes les grosses routières souffrent du même embonpoint et la maniabilité n’est pas leur fort. Dés que la vitesse augmente les choses s’arrangent nettement, et plus on roule plus elle devient facile. Après quelques milliers de kilomètres au compteur on prend un réel plaisir à piloter cette grosse moto qui distille un grand sentiment de sécurité.

Je ne reviens pas sur les qualités de la PAN qui sont connues et reconnues. Juste un mot sur le freinage : il est très bon bien sur mais surtout grâce au DUAL CBS qui permet de stabiliser la moto en toute circonstance, l’ABS quand à lui ne c’est jamais déclenché ( et c’est tant mieux ).

Sur le plan du confort cette moto est tout simplement exceptionnelle.

La PAN est donc une moto que je recommande vivement, et avec l’apparition du nouveau modèle la côte argus devrait baisser légèrement, vu la fiabilité de l’engin on devrait pouvoir faire de bonne affaires.

 

Suzuki SV650 (Nicole)

Ca y est, je m'éclate ! Depuis deux mois et demi, je roule en 650SV. C'est une très bonne moto qui pardonne quelques erreurs.
Même pas mal au dos après une journée de route et autoroute. Merci le Saute vent. 
Un petit reproche quand même, étant un petit bout de chou d'un mètre soixante huit, je dois me coller au réservoir 
pour être dans la bonne position, ce qui me fait subir chaque secousse. Je plaints les mecs ! 
Mais ce n'est rien par rapport au plaisir de jouer avec elle.

 

Honda 1000 CBRF (Pascal)

La CBR 1000 F a ouvert la route aux sport-GT qui savent voyager vite et bien...
La réputation d'avaleuse de bornes de la CBR n'est plus à faire, même si le modèle que j'ai choisi n'est plus de première jeunesse (1993), il ne sera jamais vraiment démodé.
La sensation de sérénité et de sécurité que procure cette moto n‘est pas légendaire.
Le freinage couplé Dual-CBS mérite un temps d‘adaptation m‘a confié Antoine qui la connaît bien...
Il y a des (motards) si forts et si bons freineurs qu‘ils exigent de leur concessionnaire qu‘il désactive le génial système Dual-CBS! Du coup, à grand coup de durits de remplacement, la CBR 1000 F redevient une freineuse franchement banale.
Sincèrement, je ne vois pas l‘intérêt de cette modification surtout destinée à épater la galerie : le Dual-CBS, qui se généralise peu à peu sur les grosses ou moyennes cylindrées de Honda, apporte confort et sécurité en stabilisant la machine, et en jouant un rôle qui se rapproche de celui d‘un bon ABS.
Même sur une machine aussi racée, il ne dépare pas.
On peut-être bon pilote et bon freineur tout en s‘inclinant parfois devant l‘intelligence et l‘efficacité d‘une technologie, surtout lorsqu‘elle est aussi aboutie.

 

Je dis toujours que c’est une des rares bécanes ou l’on peut rouler sa “clop” sur le réservoir à 200 km/h...
La selle spacieuse et moelleuse (pour Maman) qui sort avec moi le Dimanche ainsi que  l’arrière, souple et accueillant.
La qualité de fabrication.
Une machine qui a été faite pour durée.
La douceur de la sélection (6 rapports) et des commandes au guidon, et leur ergonomie soignée , la planche de bord bien intégrée, complète et bien lisible se qui n’est pas toujours le cas sur certaines machines plus récentes, la bulle de bonne qualité, le robinet d’essence très pratique en font une machine aboutie . Sa fiabilité au dessus de tout soupçon est un gage de tranquillité.

Les points “moins” positifs...

L’aspect imposant (on aime ou on n’aime pas).
Le poids

La CBR 1000 F a ouvert la route aux sport-GT qui savent voyager vite et bien...
La réputation d'avaleuse de bornes de la CBR n'est plus à faire, même si le modèle que j'ai choisi n'est plus de première jeunesse (1993), il ne sera jamais vraiment démodé.
La sensation de sérénité et de sécurité que procure cette moto n‘est pas légendaire.
Le freinage couplé Dual-CBS mérite un temps d‘adaptation m‘a confié Antoine qui la connaît bien...
Il y a des (motards) si forts et si bons freineurs qu‘ils exigent de leur concessionnaire qu‘il désactive le génial système Dual-CBS! Du coup, à grand coup de durits de remplacement, la CBR 1000 F redevient une freineuse franchement banale.
Sincèrement, je ne vois pas l‘intérêt de cette modification surtout destinée à épater la galerie : le Dual-CBS, qui se généralise peu à peu sur les grosses ou moyennes cylindrées de Honda, apporte confort et sécurité en stabilisant la machine, et en jouant un rôle qui se rapproche de celui d‘un bon ABS.
Même sur une machine aussi racée, il ne dépare pas.
On peut-être bon pilote et bon freineur tout en s‘inclinant parfois devant l‘intelligence et l‘efficacité d‘une technologie, surtout lorsqu‘elle est aussi aboutie.

Conçue pour le tourisme...

Je dis toujours que c’est une des rares bécanes ou l’on peut rouler sa “clop” sur le réservoir à 200 km/h...
La selle spacieuse et moelleuse (pour Maman) qui sort avec moi le Dimanche ainsi que  l’arrière, souple et accueillant.
La qualité de fabrication.
Une machine qui a été faite pour durée.
La douceur de la sélection (6 rapports) et des commandes au guidon, et leur ergonomie soignée , la planche de bord bien intégrée, complète et bien lisible se qui n’est pas toujours le cas sur certaines machines plus récentes, la bulle de bonne qualité, le robinet d’essence très pratique en font une machine aboutie . Sa fiabilité au dessus de tout soupçon est un gage de tranquillité.

Les points “moins” positifs...

L’aspect imposant (on aime ou on n’aime pas).
Le poids respectable malgré tout 235 kg à sec (sic!)
Plus sensible en ville et sur les courts trajets.
Dans les enchaînements, aie à aie il faut composer avec la masse de ce gros morceau...

 

Honda VFR800 (Armand)

En ville

Evidemment, on est un peu en appui sur les bras, mais la maniabilité reste bonne. Le chauffage fonctionne bien... l'été sera chaud, si, si, même en Suisse... les calories moteurs sont dispensées généreusement sur les genoux... Les séances d'embouteillage sont à éviter de toute urgence. Le ventilateur ne se déclenche qu'à partir de 100° C et, comme il aspire l'air à gauche et le refoule à droite, votre jambe droite cuit à petit feu et le cadre devient brûlant près des cylindres arrières...

Sur route

Là, c'est son terrain de jeu préféré. Sans dépasser 8000 tr/mn, on atteint déjà des vitesses élevées, tout en ayant une impression de sécurité. Après plusieurs trajets de plusieurs heures sur des routes de montagne, je confirme que cette moto est un "tapis volant" très confortable et bien accroché à la route. Il faut vraiment que la route soit défoncée pour que l'on commence à se sentir secoué. Elle est très confortable en duo, le ou la passagère ne ressentant aucune turbulence particulière. Le moteur est plein de couple, très souple et il devient rageur dès qu'on dépasse 7000 tr/mn. Lorsqu'on la pousse dans les tours, c'est un vrai régal ! Le seul point négatif à noter est qu'il y a un léger creux aux alentours de 5000-6000 tr/mn, ce qui correspond juste au régime auquel on suit les voitures à 100 km/h en 6ème avant de doubler : il faut donc penser à rentrer une vitesse, pour effectuer un dépassement en toute sécurité.

Le freinage Dual-CBS

Le freinage est un régal, puissant et ne provoquant pas de plongeon grâce au système Dual-CBS qui permet de freiner des 2 roues simultanément que l'on freine au pied ou à la poignée. Chaque disque est équipé de 3 pistons. Le levier de frein AV actionne d'abord 2 pistons sur le disque AV gauche, puis si la pression sur celui-ci est suffisante, une petite vanne actionnée par le pivotement de l'étrier laisse passer le liquide de frein vers 2 pistons sur le disque AV droit et vers 2 pistons sur le disque AR. La pédale de frein AR actionne les 3 pistons sur le disque AR et 2 pistons sur chaque disque AV. Ainsi, pour disposer de toute la puissance de freinage, il faut freiner à la main et au pied en même temps. Au bout d'un moment, on change totalement ses habitudes de freinage et on prend le pli de freiner un peu au pied en entrée de virage pour asseoir la moto, excellent...

Sur autoroute

La machine est stable sur sa trajectoire et la vitesse bien au-delà de ce que permette les limitations…. Au niveau protection (je mesure 1,80m) c'est bien, mais plus grand, c’est un peu limite. Pneumatiques

Cette moto était équipée de Dunlop D207 quand je l'ai achetée. Rien à dire sur ces pneus qui accrochent bien sur le mouillé et le sec. Leur longévité est correcte : au moins 13000 km à l'AV et env. 10000 km à l'AR. J'ai maintenant fait monter des Michelin Pilot Sport et après presque 1000 km, ils me semblent mieux que les D207. Leur profil plus rond ne donne pas l'impression que la moto tombe passé un certain angle. Leur accroche sur le sec et le mouillé semble supérieure. Question prix, c'est équivalent.

Remarques

Pas grand-chose... C'est une excellente moto et je comprends bien maintenant tous les commentaires élogieux lus et entendus à son sujet.

L'éclairage est excellent d'origine, mais il peut être encore amélioré en remplaçant les 2 ampoules H4 classiques par des ampoules H4 Vision Plus (chez Philips) ou H4 Premium (chez Norma). Ces ampoules augmentent la densité du faisceau en code et la portée en phare. Elles sont homologuées et font la même puissance électrique que les ampoules d'origine.

Le tableau de bord est super complet avec 2 trips journaliers, une horloge, la jauge à essence, la température moteur et la température extérieure. Il manque plus que l'allume-cigare... Juste un point, le passage en réserve n'est indiqué que par le clignotement du dernier secteur de la jauge, il faut donc avoir l'oeil... Je continue donc, malgré la jauge, à utiliser un des trips pour mesurer le kilométrage parcouru depuis le dernier plein. On est jamais trop prudent... parce que 238 kg à pousser, c'est lourd !!!

 

Harley Davidson 1340 (René et Liliane)

Ma Harley est un modèle 1995 je la possède depuis 1998 elle avait 17000Km elle a maintenant 108000Km faite le compte. Son poids en général 300 Kg est un gros problème , mais par sa hauteur de selle 67 cm il en est rien car les pieds sont bien à plat au sol . Les 1340 ont un grand défaut , le freinage , on dit qu'elles ne freinent pas , c'est en parti vrais , mais en rapport à la vitesse à la quelle ont roule en H.D. cela reste honnête , il faut savoir anticiper . Les modèles 1450 sont équipées de deux disques à l'avant . Sa tenue de route est bonne , elle a un peut tendance à partir de l'arrière sur les bandes blanches ect. Cela est dû à son couple 97Nm à 2350 tr-min mais elle se récupère toute seule . Sa souplesse de conduite est excellente grâce à sa transmission par courroie ( demandez à mélodie la fille de nos amis Nicolas ) Elle consomme 5.5 L au 100 Km rien à dire pour un deux cylindre de 88 mm d'alésage Et le confort me diriez vous , avec toutes les possibilités existantes de la transformer si vous ne la trouvez pas confortable, vous avez un gros problème . Son coût à l'entretient est très raisonnable , les révisions sont à 8000 Km ( pas de carénages à démontés ) les pneus AR font 14000 Km et AV 20000 Km nous les montons en gomme très dure ( voir le couple ) , la courroie de distribution , il est préconisé par le constructeur de la remplacer tout les 80000 Km , mais attention elle n'aime pas les gravillons . Pour rien au monde et si dieu le veux je ne changerai de bécane , à chaque fois que j'ai essayé d'autre marque ce fut un réel plaisir de ré enfourcher la mienne . Avec ma H.D. j'ai toutes les sensations que les motos peuvent nous fournir sans pour cela rouler à tombeau ouvert . Le pied quoi , le plaisir de conduire , le plaisir de tailler la route avec nos amis Bikers et d'autres

Comme mon mari enriqué , j'ai moi aussi une HD 1340 .J'ai choisi la dina wilde glide pour sa petite roue à l'avant car pour une femme c'est bien plus maniable surtout sur nos routes ici en Cévennes , elle a une boîte courte qui je l'admets me donne la possibilité d' avoir de la reprise , elle est montée sur silentbloc tendre qui supprime en roulant les grosses vibrations (mais pas trop) du charme Harley . équipée de Dunlop à gomme dure je peux vous assurer de longs périples que nous ne manquons pas de faire à deux ou à plusieurs .
@+ Liliane.

 

Yamaha 1100 Dragstar (Philippe)

Je suis le moyennement heureux propriétaire d'une 1100 dragstar depuis le mois de juin. Je n'ai pas pu effectuer beaucoup de kilomètre avec, ma femme n'aime pas la moto et mon fils est trop petit, et comme j'ai passé l'âge de sacrifier ma vie familiale pour ma passion, je n'ai pu faire que de petite balades le week-end. Je vais néants moins vous livrer mes impressions, les raisons qui m'ont poussées à choisir cette moto (C'est surtout pour dépanner mon frère, Antoine, les membres de son club sont, parait il, fainéant de la plume.) Les raisons de mon choix : en fait, je n'ai pas eu trop le choix, en juin il n'y a plus grande chose sur le marché de l'occasion. Je cherché une moto cool, pas trop compliquée à l'entretien, et si possible agréable à regarder et la dragstar correspond pile poile à tous ces critères. Le premier contacte : ah oui, elle est belle ! Les premiers tours de roue : ah oui, elle est lourde ! Avec les pieds en avant la position de conduite est déconcertante. Premier rond-point, criiiiii, ah merde, j'ai oublié la garde au sol chez le concessionnaire ! je ne peux pas dire qu'après quelque kilomètres on s'habitue, ce serai un mensonge. Ma première vraie balade (120 kilomètre) : après une dizaine de kilomètres en ville, qui me permettent de m'habituer au double sélecteur de vitesse (ça aussi, au début c'est chiant), j'attaque la N7. C'est à ce moment, que je suis revenu sur ma première impression et ma première pensée "t'es con d'avoir acheté cette m..." En effet, une foi les "stop and go" de la ville fini, c'est un vrai bonheur cette moto ! Fini l'effet caterpilar, fini les étincelles à chaque ronds-points etc... Un avantage avec la dragstar, c'est les radars, on a très peu de risque de se faire flacher, car cette moto n'incite vraiment pas à rouler vite. Certe, par fois on serai tenté de jouer les terminator avec les caissards qui en te doublant te rase mieux qu'un gilette trois lames. Vous l'aurez compris, avec la dragstar, on double aisément velo, tracteur, deudeuch et heuuuuu si je me souvient avoir doublé une fiat uno ! pour le reste des véhicules, si on a une bonne vue, on peu pendant quelque secondes lire leur plaque minéralogique. Mais ceci nous améne à un autre avantage de la dragstar, c'est que du coup la tenue de route, le freinage sont à la hauteur de ses performances ! Et le moteur me direz vous. Lui, il est génial ! une foi compris que ce n'était pas un quatre cylindres, donc il faut toujoursêtre sur le bon rapport (autrement c'est l'effet caterpilar) et là c'est du pur bonheur, CA POUSSE TOUT LE TEMPS, on a une impression de puissance qui n'est pas en accord avec la morphologie de la moto.

En conclusion, je suis quand même heureux, certes la conduite de ce genre de moto n'a rien à voir avec la conduite d'une routière ou d'un trial. Et si beaucoup de plaisirs disparaissent, beaucoup de dangers propres à la moto disparaissent aussi. La dragstar, assure l'essentiel, deux roues, un moteur, une selle et un guidon ! Et ça c'est la sensation de liberté !

 

Yamaha 1100 Virago (François)

Après avoir pris le train de nuit Saint-Raphaël Paris, je découvre à 8h du matin la 1100 virago que je vais peut-être acheter sur les conseils d'Antoine. La moto semble en parfait état, aussi je décide de l'acquérir. Départ de Paris vers 9 heures direction Sainte-Maxime. La moto est puissante et la prise en main est très facile. Sur l'autoroute la position de conduite est très agréable et grâce au pare-brise qui protège du vent on ne sent pas la fatigue. Après des arrêts tous les 180 km, j'arrive au Muy vers 17h30. Je ne suis pas trop éreinté. Entre le Muy et Sainte-Maxime c'est un autre type de conduite, moins rapide et plus de virages. Là je me rend compte qu'il me faudra encore quelques kilomètres pour la conduire parfaitement. Conclusion, une super moto avec laquelle nous allons pouvoir faire de nombreuses balades avec les super potes du Moto Club de Sainte-Maxime.

 

Ducati 900 Monster (Nicole)

De retour d’une virée de 250 kms : même pas mal !!
Oui elle a des défauts cette 900 ducat’, mais quelle joueuse ! C’est une pure et dure, mais elle est accueillante.
Le couple : je savais qu’elle en avait, je me suis fait surprendre à plusieurs reprises : attention aux zébras et lignes blanches, même sèches.
Question confort, pour le pilote, ça va . Pour le passager, quel passager ??
Elle devrait me permettre de faire de longues balades (300 kms ?) dans la journée, dans un relatif état de fraicheur (j’en entends qui rigolent !!)
Le rangement : Ah ben.. ? ils n’y ont pas pensé. Même pas de place pour un pantalon de pluie.
Il faudra prévoir un bagster et un sac boudin en place passager. (ça en fera deux sur la moto !!).
La hauteur de selle : optimale pour 1m68.
15 jours que je l’ai et seulement 400kms avalés. Oubliées les vibrations des premiers essais, je ne suis pas déçue, elle m’amuse beaucoup, je sens que l’on va bien s’entendre.
En plus j’ai remarqué que les automobilistes s’écartent pour me laisser le passage ( pour moi ? pour elle ? pour le bruit ?) 
Il y a même deux jeunes hommes qui m’ont tourné autour aujourd’hui ………..
La suite du feuilleton dans quelques mois peut-etre……….

 

Suzuki GSX 14000 (Christophe)

Bonjour à toutes et à tous, je me décide enfin à communiquer avec vous pour vous parler de mon tracteur. 
Petite historique je suis le petit frère d'Antoine, je vous rassure il n'y en à plus derrière. Ma vie de motard à commencé grace à mes frangins, frime à la sortie des écoles quand ils venaient me chercher, et puis la révélation ma 103 rapidement personnalisé selle biplace peinture maison moquette sur le réservoir (de très mauvais goût je l'avoue} 
Et puis tout change je vais peu enfin jouer dans la cour des grands 125 GT en main mais cela ne dura pas très longtemps, une bougie fond et perce un piston. Deuxième 125 une Honda XLS neuve, j'ai presque tout fait avec, soleil, fini dans des cours d'eau, déchiré mes jeans et la peau qui va avec; Mais surtout des centaines de kilomètres sans un souci le plaisir de la liberté, les virées avec les potes. Le virus moto se propageait dans mes veines.
Troisième étapes la cour des très grands permis en poche je récupère le 650 XS de Philippe mon frère, je pénètre dans la quatrième dimension: couple, vitesse puissance; Mais aussi vibrations, ampoules qui claquent, perte de clignotant, conduite sportive acrobatique! En deux mots: passion et raison !
Puis de longues années de traversé du désert sans guidon sauf dans mes rêves les plus fous!
Le retour se fera modestement sur la selle d'un 400 SR, un petit mono joueur mais très capricieux et à l'autonomie réduite. Avec ma femme nous la conservons précieusement c'est un modèle rare commercialisé Avec nos maigres économies nous trouvons une 900 XJ, nous la garderons tout juste un an elle était en trop mauvaise état, pourtant c'est une superbe routière très agréable à vivre.pendant seulement un an ou deux en Puis vient le temps des jours meilleurs nous craquons pour la Bandit S neuve, le pied superbe moteur, passage de roue , Léo-vinci, mini cligno, valises cavalières pour les vacances avec sacoche réservoir sac à dos. Et voilà le rêve du gamin réalisé!!! Précision je ne suis un essoreur de la poignée que rarement et surtout quand je suis seul sur la moto. Avec Sabine ma femme nous côtoyons les fauteuils roulant depuis longtemps pour avoir envie de les tester à vie.Seul bémol sur cette moto la direction un peu lourde à mon goût et les poignées qui souffrent sur long tragé. Et Sabine du haut de ses un mètre de gambettes qui souffre des genoux et que je dois déplier régulièrement sur le bord de la route; J'avais enfin trouvé la femme accordéon. Je dois avouer que je souffrais des même problèmes, être grand et beau a quelques inconvénients. Et oui nous avons de jolies mollets à force de les contempler. Malgré ces petits défauts cette moto nous a marquer.France et acheté 1 franc symbolique à l'un de ses frères.Et voilà j'en arrive à notre tracteur: le fabuleux, le monstrueux, le généreux, le soyeux 1400 GSX. Pour ceux qui aiment les quatres pattes: puissants, coupleux, confortables, maniables malgré ces kilos; Vous aimerais sa position de conduite la position passagé avec une bonne poignée de maintient, des reposes pieds placés assez bas, son allonge aucun souci pour doubler, les reprises à bas régimes même en 6ème, son autonomie 6,2l au 100 en conduite rasonnable avec 22l de réservoir, il faut dire quand 26 ans de permis je n'ai jamais subit de PV n'y retrait de point. Ma motivation est avant tout le plaisir de conduire, de profiter du paysage, et d'arriver à bon port en un seul morceau, nous prenons rarement l'autoroute. Pour preuve nos dernière vacances nous sommes partie de Mâcon  pour la Lozère , halte à Langogne pour revivre les origines de Sabine, Puis Marseille, halte de trois jours, toute cette partie du trajet par départementales et nationales, puis direction Grasse par votre superbe bord de mer, Histoire de rigoler un tour du Mont Faron Sabine n'etant pas très rassurée sur cette petite route et elle souffre légèrement de vertige, mais la vie serait si fade sans une petite plaisanterie de temps à autre, un passage chez mon frère là il nous montre son cheval d'acier .Nous sommes restés quelques jours à grasse, un cour passage en Italie toujours le bord de mer et retour par les cols, notre ami possède un 1200 bandit, ce fût pour moi l'occasion de voir la différence entre les motos au niveau performance elles sont très proches j'ai bien sur de meilleurs reprises et il me semble que la 1400 est plus maniable . Puis retour chez nous en prenant la route Napoléon, et direction Gap .Passage obligatoire par le Mont Ventoux, histoire de faire plaisir à Sabine, mais avant tout faite un arrêt chez deux soeurs supers sympas à Revest du Bion 04150 le café du midi elles font chambres d'hôtes snack et elles adorent les motos, alors allez y nombreux. Après une descente ou j'ai pris mon pied et j'ai pu tester l'endurance des freins, nous avons rallier le plancher des vaches par Vienne et nous voilà de retour la tête pleines de paysages plus merveilleux les uns que les autres. Petite précision nous parcourons en moyenne 200km par Voilà deux ans que nous roulons avec elle et le bilan est plus que positif pour notre style de vie.jour et nous dormons à l'hôtel ce qui explique que nous sommes souvent seul.

 

BMW R1200RT (Antoine)

Cette moto présente une bonne qualité de fabrication. J’ai acheté la première en mars 2005 un des premier modèle vendu dans mon département le Var. La deuxième en mai 2007 avec le nouveau système de freinage abs sans assistance électrique. C’est la raison qui a motivé ma décision de changer. Le système assisté était à mon goût désagréable à l’usage en raison de son manque de feeling et de sa brutalité à faible vitesse. D’autre part en cas de coupure moteur en roulant (ce qui m’est arrivé à plusieurs reprises) l’assistance ne fonctionne plus et il faut une poigne de fer pour s’arrêter. En cas de freinage d’urgence cela peut s’avérer très dangereux en raison de l’habitude que l’on prend à ne freiner que d’un doigt en temps normal.

Confort et ergonomie :

Un excellent confort général, selle moelleuse et accueillante, suspensions souples. J’ajoute toutefois un bémol, la position de conduite est trop droite en raison du grand guidon. Certains semble apprécier cette position chez moi elle est provoque une fatigue et des courbatures au niveau lombaire. La position en très léger appuie sur les bras me convenant parfaitement, l’ergonomie serait grandement améliorée avec un guidon réglable. Les jambes ne sont pas trop repliées pour le pilote, le passager est quant à lui installé royalement. Les comodos particuliers ne m’enchantent guère, il semble si mes renseignements sont bons que les futurs modèles seront équipés de comodos aux standards Japonais (c’est déjà le cas pour la K1300GT). La bulle électrique protège bien mais pour les plus 1.80m devront prendre l’option bulle haute pour une protection parfaite. Pour ma part je préfère conserver la bulle d’origine car je n’aime pas regarder à travers le plastique.
La rétro vision est très moyenne  et il faut faire attention en remontant les files de voiture à ne pas accrocher les rétros des autres.
La bagagerie me donne entière satisfaction.

Tenue de route freinage et maniabilité :

La tenue de route est excellente si on garde à l’esprit que c’est une GT. Le cadre est parfait mais les suspensions typées confort ne sont pas adaptées à une conduite sportive, comme dit précédemment ce n’est pas la vocation de cette moto. La garde au sol ne pose aucun problème même en duo à condition de régler la suspension sur la bonne position. J’ai choisi l’option ESA et je ne le regrette pas, le système fonctionne parfaitement et est très pratique pour adapter la suspension à l’état de la route. Il comporte 3 positions correspondant chacune à un chargement (solo, solo + bagages et duo) plus 3 autres positions complémentaires correspondant au confort (confort, normal et sport). Sur ma moto je passe directement du mode confort à sport, la position intermédiaire « normal » ne sert à rien. J’ai noté un vieillissement rapide des amortisseurs aussi bien sur la première que sur la deuxième RT, à partir de 20.000km ils deviennent de plus en plus souple, à 30.000km ils donnent l’impression d’être « pompés ». La qualité n’est pas au rendez-vous, dommage sur une moto de ce prix. 
Le freinage (sans l’assistance) est bon à l’avant, à l’arrière l’abs se déclenche trop facilement même en duo ce qui est un peu gênant en conduite rapide. Le choix du système couplé avant/arrière avec la poignée et uniquement sur la roue arrière avec la pédale est à mon avis le meilleur système. Il permet notamment dans les descentes en montagne de ne pas provoquer de transfert de masse sur l’avant en entrant dans les épingles. Je rétrograde si nécessaire pour adapter ma vitesse et un léger appuie sur la pédale permet de tourner très facilement même chargé à bloc. 
La maniabilité est très bonne pour une moto de ce poids et de ce gabarit. Le bras de levier offert par le grand guidon ainsi que le centre de gravité placé très bas permettent de manœuvrer l’équipage très facilement. Il faut toutefois rester prudent à l’arrêt et à basse vitesse en raison du poids important surtout en duo avec bagage. Les pilotes de petites taille devront impérativement prendre l’option selle basse.

Moteur et transmission :

Côté moteur rien à dire il est en phase avec la philosophie de la machine. Il est suffisamment coupleux même si on en voudrait toujours plus. La souplesse est plutôt bonne pour un bicylindre, il accepte de reprendre en cinquième en duo sans cogner à 2500 tr/mn. Pas de souci non plus pour les dépassements, on rentre un rapport et ça passe facilement. Un bon point pour la consommation qui est de 5L/100 en moyenne sur route et 6L/100 sur autoroute. Je descends même régulièrement à 4.5L en balade tranquille. L’injection ne donne aucun à coup mais on entend des cliquetis parfois importants par temps chaud au moment des reprises, il semble que cela soit sans conséquences. Le réservoir de 27L  permet de parcourir 500 km sur route, très pratique.

Côté transmission le cardan se montre assez discret et la boite est très correcte pour qui se souvient des 1100 et 1150 RT qui donnait l’impression qu’elle allait exploser à chaque passage de rapports. L’embrayage manque de progressivité, il broute même parfois et peut finir par dégager une forte odeur en ville, un mauvais point donc pour cet organe. En ville toujours à basse vitesse j’hésite souvent entre la deuxième et la première. En première le moteur prend vite des tours et fini par chauffer et en deuxième on se retrouve en sous régime, on sent qu’il n’aime pas. La 1200RT n’est pas faite pour la ville c’est une certitude.

Divers :

Pour résumer la 1200RT est une excellente moto à mon goût actuellement la meilleur GT du marché et si j’en juge par les commentaires des utilisateurs sur le site de Moto Station je ne suis pas le seul à penser ça. Le budget d’entretien est dans la moyenne des grosses cylindrées. Quand on achète une 1200 on se doute bien qu’il faudra prévoir des dépenses supérieures que pour une 500. Cependant la faible consommation et le coût raisonnable de l’assurance (650€/an tout risque) me laisse penser qu’elle est bien placée dans sa catégorie. Les pneus ne dépassent jamais 7.000km dans mes conditions d’utilisation (duo chargé, routes secondaires et souvent fortes températures durant l’été). Il est évident qu’en roulant en solo et sur autoroute on doit pouvoir atteindre voir dépasser 10.000km. J’ai essayé plusieurs marques et à part les Michelin qui ne m’inspirent aucune confiance les autres se valent plus ou moins. Je n’ai pas noté de différence notable en termes de longévité entre les BT021, les Z6 et les Roadsmart que j’ai actuellement. Toutefois j’ai une préférence pour ces derniers en termes de confiance. Ils offrent un excellent grip et une montée en température très rapide. Pour ce qui est de la tenue sur le mouillé je ne peux pas dire grand-chose car dans ces conditions je roule sur des œufs ne prenant aucun risque et pour moi tous les pneus se valent à part les Michelin.